La pendule
Les Confins
Nous partons nous installer tout l’été aux Confins. Les Confins, c’est ainsi que René (son mari) désire nommer notre maison.
29 juin 1884
Le journal d’Hélène
103 pots de confiture cette année.
20 octobre 1887
Le journal d’Hélène
Il est question de démolir la maison. Les planchers sont pourris.
13 avril 1888
Le journal d’Hélène
Déménagement des Confins vers la Prairie, pour reconstruire les Confins.
1 juin 1888
Le journal d’Hélène
AH ! Maudite Allemagne ! Les trains passent toutes les 5 minutes, devant les Confins, bondés de soldats. On leur crie « Vive la France ! À Berlin !«
2 août 1914
Le journal d’Hélène
Gertrude (allemande) vient demander l’hospitalité aux Confins. Espérons que ce n’est pas une espionne. Nous la gardons quelques jours.
25 septembre 1914
Le journal d’Hélène
L’épouse d’Henri Barbry, Hélène, arrive avec ses quatre enfants aux Confins car les allemands occupent le Nord.
4 mars 1915
Le journal d’Hélène
Bertrand nous arrive vers 10h aux Confins, bien maigri. Il vient pour 8 jours. Il est déprimé et fatigué de cette vie de guerre. Ce qu’il nous raconte me glace de terreur pour l’avenir.
17 août 1917
Le journal d’Hélène
Rue Mayet
En construction
Hélène vit avec ses deux fils, rue Mayet, Paris 6ème. Raoul est violoniste, Bertrand est peintre, et en même temps employé à la Grande Chancellerie de la Légion d’Honneur.
1 janvier 1922
Le journal d’Hélène
Hélène quitte la rue Mayet pour habiter aux Confins avec Bertrand, et laisser ainsi l’appartement au ménage de Raoul.
3 juillet 1922
Le journal d’Hélène
Raoul a loué une chambre à l’hôtel avec Madeleine, Hélène revient avec Bertrand dans l’appartement de la rue Mayet.
24 octobre 1922
Le journal d’Hélène

Notre Dame
Mars 2017, je trouve en ligne une carte postale, adressée à une certaine Lucette, en Angleterre. Bertrand signe une gravure sur le recto, colorisée, datée de 1925.
Notre Dame. Habitué des quais de Seine, Bertrand l’a quotidiennement dessiné, peint, mise en scène. Les aquarelles qui la représentent sont nombreuses. On les retrouve dans les cartons à dessins, les carnets, au fil des décennies.



