En construction
Bertrand m’emmène peindre l’abbaye de Livry. Il a fait un joli tableau à l’huile. Pauvre abbaye dévastée. Malgré ses ruines, le parc avec ses étangs est toujours une merveille.
2 août 1922
Le journal d’Hélène
En construction
Nous allons nous promener au pont des Coquetiers, promenade favorite de Raoul. Là, nous trouvons un troupeau de moutons. Il y avait de si jolis petits agneaux que j’en aurais volontiers acheté un.
8 mai 1887
Le journal d’Hélène
Les Chemins de fer payent 7599 francs les 303m de terrain pris.
3 août 1912
Le journal d’Hélène
Bertrand porte un paquet de fruits à Mme Pinondel qui le gratifiera comme toujours d’un bon verre de petit vin blanc qui lui fera voir tout en rose… Nous allons voir le nouveau pont de Coquetiers.
9 septembre 1912
Le journal d’Hélène
AH ! Maudite Allemagne ! Les trains passent toutes les 5 minutes, devant les Confins, bondés de soldats. On leur crie » Vive la France ! À Berlin ! »
2 août 1914
Le journal d’Hélène
Raoul a gardé le pont des Coquetiers de 8h à minuit, René a pris sa place de 4h à 8h… Il paraît que nous sommes entourés d’espions allemands.
3 août 1914
Le journal d’Hélène
La foule vient au pont des Coquetiers pour voir passer les trains de blessés, qui ralentissent. On leur donne des bouteilles de vin, des pots de limonade, des fruits.
29 août 1914
Le journal d’Hélène
Bertrand repart à l’armée par la gare de l’Est.
3 janvier 1917
Le journal d’Hélène
Nous allons après le repas nous asseoir au potager pour voir passer les trains.
Bertrand a aujourd’hui 32 ans !
13 septembre 1917
Le journal d’Hélène
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Nous partons nous installer tout l’été aux Confins. Les Confins, c’est ainsi que René (son mari) désire nommer notre maison.
29 juin 1884
Le journal d’Hélène
103 pots de confiture cette année.
20 octobre 1887
Le journal d’Hélène
Il est question de démolir la maison. Les planchers sont pourris.
13 avril 1888
Le journal d’Hélène
Déménagement des Confins vers la Prairie, pour reconstruire les Confins.
1 juin 1888
Le journal d’Hélène
AH ! Maudite Allemagne ! Les trains passent toutes les 5 minutes, devant les Confins, bondés de soldats. On leur crie « Vive la France ! À Berlin !«
2 août 1914
Le journal d’Hélène
Gertrude (allemande) vient demander l’hospitalité aux Confins. Espérons que ce n’est pas une espionne. Nous la gardons quelques jours.
25 septembre 1914
Le journal d’Hélène
L’épouse d’Henri Barbry, Hélène, arrive avec ses quatre enfants aux Confins car les allemands occupent le Nord.
4 mars 1915
Le journal d’Hélène
Bertrand nous arrive vers 10h aux Confins, bien maigri. Il vient pour 8 jours. Il est déprimé et fatigué de cette vie de guerre. Ce qu’il nous raconte me glace de terreur pour l’avenir.
17 août 1917
Le journal d’Hélène
En construction
Hélène vit avec ses deux fils, rue Mayet, Paris 6ème. Raoul est violoniste, Bertrand est peintre, et en même temps employé à la Grande Chancellerie de la Légion d’Honneur.
1 janvier 1922
Le journal d’Hélène
Hélène quitte la rue Mayet pour habiter aux Confins avec Bertrand, et laisser ainsi l’appartement au ménage de Raoul.
3 juillet 1922
Le journal d’Hélène
Raoul a loué une chambre à l’hôtel avec Madeleine, Hélène revient avec Bertrand dans l’appartement de la rue Mayet.
24 octobre 1922
Le journal d’Hélène
En construction
Le Grand Palais est converti en hôpital militaire.
10 octobre 1914
Le journal d’Hélène
Mars 2017, je trouve en ligne une carte postale, adressée à une certaine Lucette, en Angleterre. Bertrand signe une gravure sur le recto, colorisée, datée de 1925.
Notre Dame. Habitué des quais de Seine, Bertrand l’a quotidiennement dessiné, peint, mise en scène. Les aquarelles qui la représentent sont nombreuses. On les retrouve dans les cartons à dessins, les carnets, au fil des décennies.