Bertrand passe un grand examen de dessin pour devenir professeur de la Ville de Paris.
J’ai un peu sermoné et grondé Bertrand qui s’endort dans son marasme. Ce n’est pas raisonnable qu’il n’aille plus peindre au Louvre, qu’il vive ici sans jamais bouger ni parler à personne. Il vit comme un chartreux sans désir ni ambition. Il cherche sur des cartes postales des sujets de petits tableaux mais cela ne suffit pas, il faut travailler plus énergiquement.
Ils sont à Villefranche dans un appartement de l’ancienne gendarmerie. Bertrand est présent, ainsi que Bellotte qui apprend à danser le Boston. Néné est resté à Paris ou plus exactement au collège à Evreux.
Bertrand porte un paquet de fruits à notre bonne Mme Pinondel qui le gratifiera comme toujours d’un bon verre de petit vin blanc qui lui fera voir tout en rose… Nous allons voir le nouveau pont des Coquetiers.
Ce serait justice que plus tard les Confins soient à Bertrand. Il s’en occupe tant !
Bertrand a tout à fait envie de se mettre au dessin. Il espère trouver sa voie dans la réparation des tableaux.
Nous allons à pied jusqu’à Sevran pour rejoindre Juilly. J’ai trouvé mon pauvre doux enfant bien triste, il ne peut se faire à la vie de collège, il pleure beaucoup, il ne mange pas.