Lettre de Bertrand aux tranchées:   « Voici la Toussaint qui vient raviver encore…nos tristes souvenirs. C’est le temps où nos morts dans leurs tombeaux espèrent nos visites et nos fleurs car tous les jours nous les pleurons dans nos cœurs où nous leur avons dressé un autel. La tombe de Papa doit être bien fleurie ! L’autre tombe, mon souvenir attendri l’évoque au milieu de tant d’autres, bien alignées comme des lits dans un dortoir de pensionnat. Sans […]

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Bertrand a reçu une lettre du fossoyeur de Dugny qui lui dit que Néné chéri a été mis dans un cercueil. Il lui envoie sa photo.

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Bertrand repart à la guerre et Raoul à Marseille le 26.

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Nous sommes réveillées cette nuit par l’arrivée de Bertrand. On sonne à minuit… Il a vu la tombe à Dugny à l’ambulance.

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J’apprends par l’oncle Guillaume qui vient me voir que Bertrand a écrit à son oncle pour lui dire que mon NÉNÉ BIEN AIMÉ EST MORT. Est-ce possible ! Est-ce croyable ! Mon Dieu, pourquoi m’avez-vous frappée de la sorte ? Mon pauvre chéri a été cruellement blessé dans la nuit du 12 au 13, une jambe écharpée, un pied broyé. Que de souffrances !

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Bertrand arrive en permission du fond de la Lorraine (20h de route). Il est en bon état physique.

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Cette horrible guerre qui n’en finit pas me désole… Je pense a mes pauvres garçons… à Raoul malade à Mondros… J’espère que Bertrand court moins de risques que les autres étant brancardier et infirmier en ce moment. Mais où est mon petit Néné ? Il m’a écrit le 29 Décembre qu’il est tous près d’aller dans les tranchées. Pour l’instant il apprend à monter à cheval.

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Conseil de révision pour Bertrand. Il est trouvé bon pour le service armé.

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Bertrand arrive jusqu’au 18 Août.

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Arrivée à l’hôpital St Yves où le Major très bourru nous permet de voir notre cher blessé… Le pauvre enfant a le bras complètement traversé par un éclat d’obus qui l’a atteint aussi à la cuisse.   (Elles restent à Quimper jusqu’au 22)

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