Lettre de Bertrand qui raconte toutes les souffrances qu’il a endurées dans les tranchées de Champagne : Enlisement dans la boue, enlisement dans sa sape un obus étant tombé sur les marches…   Ils ont été enterrés vivants pendant une nuit et un jour mais ont réussi à dégager l’entrée. Ils ont dû se préserver des gaz asphyxiants envoyés par des obus. Bertrand a eu des camarades qui sont devenus fous. Il a souffert de la faim, de la soif […]

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Raoul est dans l’Aisne. Il a été au front près de Reims. Il conduit des tracteurs conduisant des canons de marine. Il fait moins froid, mais Bellotte a la grippe !

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La vie devient de plus en plus difficile. On ne trouve plus à manger dans Paris. Tous les légumes sont gelés, la viande rare.

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Enfin du charbon nous arrive des Dreux !

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Grâce à nos bûches nous réussissons à avoir 10°C dans la salle à manger où nous nous réunissons.

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Quel horrible froid ! Nous ne pouvons plus allumer de feu car nous n’avons plus de charbon… un vieux bonhomme vient nous scier 7 bûches .

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Bertrand écrit qu’il a -17°C dans son baraquement. Le pain est gelé. Le vin de la messe gèle.

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Le Père Benier, aumônier militaire, vient nous voir et nous dit que Néné n’a pas eu les yeux crevés. Le sang sur les joues venait d’égratignures. Il fait – 9°C et il neige .

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(Hélène se plaint que les prix augmentent)   Au Bon Marché, une boîte de papier à lettre que j’achetais l’année dernière 3,25 coûte maintenant 4,95 et la vendeuse nous dit que le papier à lettre va encore augmenter… Le savon de Marseille coûte 4,50 les 5 livres. En 1913 on le payait 2,25.

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Il y a 6 mois que mon bien-aimé petit Néné est mort !   Son ami le sous-lieutenant Babault vient nous voir et nous dit que Néné a eu les jambes brisées et le ventre ouvert par un éclat d’obus. Il a eu ses vêtements déchirés, ses lunettes brisées dans ses yeux. Il a du avoir un œil crevé. Son camarade a vu couler son sang le long de sa joue.

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