La foule patriote vient au pont des Coquetiers pour voir passer les trains de blessés qui ralentissent et on leur donne des bouteilles de vin, des pots de limonade, des fruits.

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Néné veut que je signe une autorisation pour qu’il s’engage. Je n’y suis pas du tout disposée.

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On dit que les nouvelles de la guerre ne sont pas brillantes. On dit qu’en Lorraine les français ont reculé un peu… Si les Allemands venaient de nos côtés je pense que j’en mourrai de frayeur, ce sont de tels monstres.

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J’apprends que Raoul a la jaunisse.

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Le gendre de mon amie Gabrielle est Commandant et revient du front. Il en a assez de la guerre. Il a vu des choses atroces. Il a vécu dans la tranchée… infectée de vermines et de rats et souris par millions. On devait les chasser de son visage comme des mouches car la nuit les rats courent sur les figures endormies des poilus.

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Nouvelle de Néné, il est du côté de Vaucouleurs.

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Nouvelles de Raoul, arrivé à Mudros. Il a eu une terrible tempête.

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Le courrier de ce matin m’apporte une pénible nouvelle ; Mon pauvre petit Néné est parti au front hier matin. Il s’en va en Argonne du côté du Four-de-Paris… J’ai beaucoup pleuré toute la journée…

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Raoul part pour les Dardanelles pour faire de la manutention.

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Raoul est piqué contre le choléra pour aller aux Dardanelles. Nous retournons donc le soir même à Paris rue Mayet pour le retrouver.

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